Ensemble des constructions ayant eu dans le passé un usage dans la vie de tous les jours : lavoirs, moulins, fontaines, fours, croix..
Le petit patrimoine inventorié à ce jour :
- 7 lavoirs ;
- 9 échaliers ;
- 19 crossettes ;
- 63 puits et fontaines ;
- 2 fours ;
- 4 cadrans solaires.
Les croix
Comme toutes les paroisses bretonnes, Arradon possède, disséminées dans la campagne, d’humbles croix rustiques plantées au carrefour des routes ou en bordure des champs. On les trouve à Locqueltas, à la Brèche, Bourgerel, Truhélin, Petit Molac, Rosclédan, Laugat, Kervéro, Lann-er-Groëz…
Croix de Kerlévarec
Au Moustoir, rue Saint Martin, à droite en venant de Pomper.
Cette croix de cimetière est gravée d’une couronne à la croisée des bras. Lors de son installation à Kerlevarec, elle est incluse dans un jardin privé. A la suite de travaux d’élargissement de la chaussée, le trottoir ayant été reculé, elle se trouve désormais en bordure de la voie publique.
Les moulins à eau
Le moulin à eau du Paluden appartient en 1717 au marquis Jean-Baptiste de Lannion.
L’actuel, rebati par les soins du marquis de Stapleton, époux de Marie-Anne de Lannion, porte la date de 1791. Cette famille seigneuriale habite à l’époque le château de Kerran.
Le moulin de Pont-er-Ster est en 1865 la propriété de Madame Charles Avrouin qui possède également le domaine de La Chênaie.
Arradon n’ayant aucune rivière, ces deux derniers moulins fonctionnent à l’époque à l’eau de mer. Pendant une partie de la marée montante, l’eau s’engouffre dans un étang artificiel. Pour l’y retenir, on ferme les grandes vannes au moment du reflux. Quand la mer s’est suffisamment retirée, l’eau canalisée tombe sur la roue à palettes placée plus bas et les moulins fonctionnent. Ils ne peuvent travailler qu’à marée basse, à marée descendante et à marée montante, ce qui les a fait récemment abandonner.
Comme eux, les moulins à vents n’ont pu résister à la concurrence des minoteries industrielles
Autres
Le dolmen de Kerhenry (inclus dans une propriété privée) est probablement le plus vieux monument de la commune d’Arradon. Il date de l’époque néolithique, qui commence en Bretagne vers 5000 avant J-C.
Les stèles de l’âge de fer apparaissent dès le Ve siècle avant J-C. Elles constituent les premières traces de la présence des Celtes sur la commune. Ces petites sculptures en granit, de forme hémisphérique et parfaitement polies, posent à l’historien des questions d’interprétation.
Fontaine de Cadic
La fontaine se trouve dans le fossé rue de Kerbellec à la hauteur du pont de Cadic. Avant l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et jusqu’à la fin des années 1950, les personnes habitant la maison de Parc Madame vont se ravitailler à cette fontaine chaque jour, pour les besoins de la cuisine.
Les échaliers
On distingue deux types d’échaliers :
- Les échaliers d’enclos paroissiaux constitués d’une pierre plate dressée (maen-bonn ) que l’on enjambe pour accéder à l’enclos sacré. Cet échalier protège l’enclos contre les intrusions d’animaux domestiques, notamment les cochons qui déambulaient librement dans les ruelles et parvenaient parfois jusqu’au placître et dans le cimetière entourant l’église.
- Les échaliers de franchissement : ils sont constitués de traverses de bois ou de pierres plates installées dans un talus permettant de franchir l’échalier et d’interdire le passage des animaux.
Le marcheur va ainsi d’échalier en échalier, de piétonniers en piétonniers et de prairies en champs. Redécouverte à Arradon de 8 échaliers en pierre.
Les crossettes
Les crossettes représentent des figures humaines ou animales sculptées sur la dernière pierre d’angle des maisons paysannes. Pour certains auteurs, ces crossettes d’origine celtique seraient une protection contre les mauvais esprits ou les malédictions d’où leurs noms « crique-vilains » et « chasse-vilains ».
Arradon compte 19 crossettes.
Les cadrans solaires
Les lavoirs