Restaurant municipal

Soucieuse de proposer des repas confectionnés avec des produits frais et de répondre aux engagements pris dans le cadre de l’Agenda 21, la municipalité assure le service de restauration scolaire.

Elle dispose pour cela d’une cuisine centrale agréée par la Direction Départementale de la Protection des Personnes du Morbihan, pour une production journalière de 500 repas.

3 sites d’accueil pour les 3 écoles :

  • Les Corallines : restaurant municipal – rue Plessis d’Arradon ;
  • La Touline : salle de restauration dans l’école ;
  • Sainte-Marie : salle de restauration sur site.

1 site d’accueil à l’EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes)

Ainsi que du portage à domicile

Ce sont plus de 20 agents qui interviennent chaque jour pour l’élaboration des repas, le portage à domicile, le service en salle et la surveillance de la cour pour les 3 écoles.

Les menus

Les goûters

Les repas

Aliment du mois :

Le riz, un aliment recommandé par les nutritionnistes

Cultivé depuis des millénaires en Asie, le riz est aujourd’hui consommé à travers le monde entier. Il constitue la base de l’alimentation pour environ la moitié de la population du globe. On rapporte même qu’environ 23% de toutes les calories consommées dans le monde proviendraient du riz.

Caractéristiques du riz

  • Riche en fibres ;
  • Source de vitamines du groupe B ;
  • Source de manganèse et sélénium ;
  • Riche en antioxydants ;
  • Lutte contre l’apparition de certaines pathologies

 Le riz est calorique avec 145 Cal/100 g car il est riche en amidon. Il est bien pourvu en protéines végétales et pauvre en lipides. Il renferme de nombreux minéraux et oligo-éléments.

 Les bienfaits du riz : pourquoi en manger ?

Le riz vous offre moults bienfaits.

Un panel d’antioxydants

Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Le riz contient une variété d’antioxydants, particulièrement le riz à grain entier.

Dans le son de riz, plus de 70% des composés appartenant à la famille de la vitamine E seraient des tocotriénols, un type d’antioxydant. Plusieurs études chez des animaux et des humains souffrant d’hypercholestérolémie ont observé que la consommation de ces tocotriénols apportait un effet hypocholestérolémiant.

Certaines variétés de riz ont une couleur foncée, tirant vers le pourpre. Cette coloration est principalement attribuable à la présence d’anthocyanines, d’autres antioxydants phénoliques. Des études in vitro ont observé une activité anti-oxydante élevée des anthocyanines de riz foncé (pourpre ou noir), comparable même aux anthocyanines du bleuet, un des fruits les plus antioxydants. Une autre étude in vitro a démontré une inhibition de la croissance de cellules cancéreuses en présence des composés anthocyanines du riz pourpre. Ces résultats peuvent laisser entrevoir des impacts intéressants pour la santé chez l’humain.

Prévention des cancers

Les lectines sont un type de protéines qu’on retrouve fréquemment dans les aliments végétaux; il en existe de nombreuses variétés. Bien qu’elles soient aussi considérées comme des facteurs antinutritionnels (qui diminuent l’assimilation de certains nutriments), de récentes études ont remarqué de nouvelles propriétés potentiellement bénéfiques. La lectine retrouvée dans le son de riz, appelée RBA (Rice Bran Agglutinin) a démontré in vitro la capacité d’inhiber la croissance de cellules cancéreuses humaines. Puisque cette lectine résiste bien à son passage dans l’estomac, on croit qu’elle pourrait demeurer active chez l’humain et ainsi conserver ses propriétés.

Pour corriger les troubles digestifs

L’eau provenant de la cuisson du riz est considérée comme utile pour aider à traiter les diarrhées légères à modérées, en réduisant notamment le nombre de selles et en améliorant leur consistance. Cette solution ne serait toutefois pas suffisamment efficace pour traiter les diarrhées graves ou celles qui touchent les enfants de moins de quelques mois.

Source de phosphore et de magnésium

Le riz est une source de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

Le riz brun est une source de magnésium. Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux réactions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au bon fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux.

Réservoir d’oligo-éléments

Le riz brun est une excellente source de manganèse, tandis que le riz blanc en est une bonne source. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Le riz brun est une bonne source de sélénium. Le riz blanc est quant à lui une source. Ce minéral travaille avec l’un des principaux enzymes antioxydants, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

Le riz brun et le riz blanc sont une source de zinc. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du fœtus. Il interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

Le riz brun est une source de fer pour l’homme, les besoins de l’homme et de la femme étant différents. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).

Le riz est une source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Source de vitamines du groupe B

Le riz brun est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, cette vitamine fait partie d’un coenzyme nécessaire à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l’influx nerveux et favorise une croissance normale.

Le riz brun est une source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, la vitamine B3 participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d’énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l’alcool que nous ingérons. Elle collabore aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

Le riz est une source d’acide pantothénique. Aussi appelée vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse (fabrication) des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux) et de l’hémoglobine.

Le riz est une source de vitamine B6. Cette vitamine, aussi appelée pyridoxine, fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse des neurotransmetteurs (messagers de l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

Le mot du nutritionniste

Le riz est une céréale, un grain d’énergie, il fait donc partie des féculents dans notre alimentation mais  il est dépourvu de gluten. Pour préserver au mieux ses qualités nutritionnelles, optez pour un mode de cuisson qui utilise le moins d’eau possible.

 Bien choisir son riz

Le riz est une plante qui pousse en bouquet de tiges pouvant aller de moins d’un mètre de hauteur à plus de cinquante mètres. Le grain de riz en est le fruit.

Carte d’identité du riz :

  • Type : céréale ;
  • Famille : Poacées ;
  • Origine : Amérique du Sud, Afrique et Asie ;
  • Saison : septembre à avril ;
  • Couleur : blanc à noir ;
  • Saveur : neutre.

Les différentes variétés

Les traitements qu’ont subis les grains de riz influencent leur valeur nutritive. Le riz brun, dont seulement la coque non comestible a été enlevée, est plus nutritif que l’ensemble des riz blancs et contient plus de fibres. Parmi les riz blancs, toutefois, certains sont plus nutritifs que d’autres. Le riz blanc étuvé est en effet plus nourrissant que les autres riz blancs : l’étuvage fait migrer plusieurs nutriments vers le centre du grain, ce qui diminue le risque de pertes par la suite. En revanche, le riz « minute », bien que sa cuisson très rapide lui donne un côté pratique, est beaucoup moins nourrissant en raison des traitements plus nombreux qu’il a subis.

Les différentes variétés correspondent aussi aux endroits où elles sont cultivées et consommées. Au Japon, en Chine, en Inde, en Thaïlande, au Vietnam, au Laos, au Bhoutan, en Afrique, on a ses grains préférés : riz rouge des haut plateaux d’Afrique ou des contreforts de l’Himalaya, pourpre de Thaïlande, noir de Chine, riz au jasmin du nord-est de la Thaïlande, riz botan à grains moyens pour la confection des sushis japonais, et enfin riz au bambou de la province chinoise de Yunnan, spécialité datant de plus de 800 ans qui se prépare en infusant dans le grain, durant le polissage, de la chlorophylle provenant de jeunes plants de bambou, ce qui lui donne une fraîche coloration verte.

 Histoire du riz

C’est d’une langue orientale, le chinois ou le sanskrit, que vient le mot désignant cette céréale. En passant par le grec, il est devenu oruza, par le latin oryza, par l’italien riso pour, au XIIIe siècle, prendre un certain temps la forme de « ris », avant d’être ce qu’il est aujourd’hui, en français.

Les chercheurs estiment que la culture du riz en Chine, en Inde et dans les autres pays tropicaux de l’Asie a dû commencer il y a 10 000 ans, et même avant. De récentes données obtenues par datation radiocarbone indiquent que la culture du millet dans le nord de la Chine et celle du riz dans le sud étaient contemporaines de celles de l’orge, de l’amidonnier et de l’engrain au Proche-Orient. Cela indiquerait que les civilisations occidentale et orientale ont évolué à peu près de la même manière et au même rythme.

Si c’est probablement dans le sud-est asiatique que l’on a domestiqué le riz, c’est en Chine que l’on a mis au point les techniques de la culture irriguée, qui seront adoptées dans tous les pays qui produisent cette céréale. Dès lors, on cultivera le riz aux Philippines, en Indonésie, en Corée, au Japon, en Inde et au Sri Lanka.

L’Europe et l’Amérique

Arrivé en Europe par la Grèce, avec les troupes qui avaient accompagné Alexandre le Grand dans son expédition en Inde vers 340 avant notre ère, le riz se répandit dans tout le sud de l’Europe ainsi que dans quelques régions de l’Afrique du Nord. Toutefois, jusqu’à la fin de la Renaissance, il restera une production marginale en Europe, les autorités médicales ayant décrété que les terres humides et marécageuses constituaient un milieu hautement favorable à la malaria. Cette maladie tire d’ailleurs son nom de « mal air » car on la croyait attribuable aux émanations malsaines provenant des endroits marécageux.

Le riz suivra ensuite la filière habituelle : Brésil avec les Portugais, Amérique du Sud et centrale avec les Espagnols. Aux États-Unis, on l’aurait cultivé pour la première fois vers 1685 dans ce qui est aujourd’hui la Caroline du Sud. Il y aurait été introduit par des esclaves ramenés de Madagascar. Il s’établira ensuite en Louisiane, puis en Californie, au XXe siècle. Produit aujourd’hui dans 112 pays sous pratiquement toutes les latitudes et les altitudes, il n’en reste pas moins que 95 % de la production mondiale est cultivée et consommée en Asie, où le riz constitue pour beaucoup le premier aliment de base, représentant parfois jusqu’à 60 % de la diète.

Source d’énergie et de protéines

Comme il apporte deux fois plus d’énergie et de protéines à l’hectare que le blé ou le maïs, le riz peut nourrir un nombre proportionnellement plus élevé de personnes. Certains y voient la raison de la rapide croissance de la population asiatique par rapport à celle des populations d’Europe et des Amériques.

On cultive aujourd’hui deux espèces de riz, le Oryza sativa, ou riz asiatique, et le Oryza glaberrima, ou riz africain, mais l’espèce asiatique est la seule à être cultivée à grande échelle dans les pays possédant un climat propice. Même en Afrique, le riz indigène n’est cultivé que de façon marginale, dans l’ouest du continent, là où les conditions ne sont pas favorables à l’établissement de cultures irriguées.

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